Twitter est devenu un nouveau média d’information ainsi qu’un passage obligé pour tout groupe qui cherche à influencer l’opinion publique d’une manière ou d’une autre, y compris pour certains, en publiant de fausses informations (« fake news »). Les réseaux sociaux grossissent ainsi la masse de données dans laquelle nous sommes chaque jour plongés, et qui tend à nous détourner d’une analyse approfondie de l’actualité.
Les équipes de campagne utilisent désormais les services de sociétés d’étude des médias et réseaux sociaux qui leur produisent des analyses et des tendances concernant les aspirations des citoyens. Ces analyses sont réservées à un petit nombre d’utilisateurs ; les méthodologies sont la plupart du temps confidentielles.
Le but du Politoscope est d’inverser les rôles en permettant au “grand public” de plonger dans les masses de données générées sur les réseaux sociaux à l’approche des présidentielles grâce à des outils et méthodes d’analyses produites par la recherche. L’ambition de ce macroscope est d’une part, d’aider à mieux contextualiser sur le temps long les prises de parole des hommes politiques; d’autre part, de permettre d’identifier sur les temps courts des actions collectives visant à déplacer le débat public.
J’ai pour ce faire participé à la mise en place de la plateforme politoscope.org qui retrace sur le temps long les prises de parles des différents candidats sur différents thèmes. Cela a nécessité d’important travaux sur l’analyse de la structure des militants sur Twitter :
J’ai également étudié les reconfigurations des communautés politiques au cours du temps:
Encadrant : David Chavalarias.
Présentation: Pint of Science.
Lieu: ISC-PIF.